Cette seconde édition s’inscrivait dans la continuité du premier Sommet de l’Eau de Budapest, organisé en 2013, et centré principalement sur le plaidoyer pour un Objectif de Développement Durable dédié spécifiquement à l’eau.
Les participants étaient des représentants d’États (dont les chefs d’État et de gouvernement de Hongrie, Maurice, Tadjikistan, Bangladesh, Slovénie…), des représentants de la société civile et du secteur privé. Ils se répartissaient en 5 forums : le sommet principal, le forum civil, le forum des femmes, le forum des jeunes, et le forum sciences et technologies.
Le Sommet de l’Eau de Budapest n’est pas une réunion intergouvernementale, mais plutôt une conférence qui souhaite stimuler les idées et proposer des messages pour les progrès dans le secteur. L’ensemble des travaux a abouti à la Déclaration de Budapest, accompagnée de « Policy recommandations » plus détaillées. La Déclaration de Budapest, rédigée par une équipe composée d’organisateurs et panélistes, a été ouverte aux commentaires des participants. La première version étant très lacunaire sur les aspects développement humain, la Coalition Eau a proposé des amendements à l’équipe de rédaction, repris au nom de l’Effet Papillon et du Partenariat Français pour l’Eau. Ils ont permis d’intégrer entre autres :
- Plusieurs mentions aux droits humains et la nécessité de les traduire au niveau national
- La nécessité de sensibiliser les gouvernements et tous les acteurs aux ODD, de les traduire dans les politiques publiques et de les mettre en œuvre ;
- Des mentions à la participation des communautés, des femmes, des jeunes ;
- La mention des savoir-faire traditionnels, en plus des connaissances scientifiques ;
- Les liens avec l’Accord de Paris sur le changement climatique…
Plusieurs ministres et décideurs de haut niveau (voir la liste ici) étaient présents, mais il n’y a pas eu d’annonces politiques majeures. Le Sommet a toutefois permis de réunir les membres du Panel de Haut Niveau sur l’Eau. Il a également permis de faire avancer la réflexion sur la création d’un comité intergouvernemental sur l’eau.
