10e FME - mai 2024 à Bali, Indonésie

Quel Bilan pour le 10ème Forum mondial de l’eau ?

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Présentation du 10e FME de Bali

Le 10ème Forum Mondial de l’Eau a eu lieu à Bali, en Indonésie, du 18 au 24 mai 2024 sur le thème « Water for Shared Prosperity ».

Organisé tous les trois ans par le Conseil Mondial de l’Eau et un pays hôte depuis 1997, le Forum Mondial de l’Eau (FME) est le grand rendez-vous de la communauté de l’eau, rassemblant de nombreux acteurs (politiques, institutionnels, bailleurs, secteur privé, organisations humanitaires et acteurs de développement, agences intergouvernementales, acteurs de la recherche et de l’enseignement, etc.).

Cette édition était organisée par le Conseil Mondial de l’Eau et le gouvernement de la République d’Indonésie. Il s’agissait de la troisième édition à se tenir en Asie, après le Forum de Corée du Sud en 2015 et celui au Japon en 2003.

Les participant.es au FME en chiffres :

  • 64 000 participant.es et visiteur.se.s de 160 pays
  • 254 exposant.s

De faibles résultats politiques

Présence politique

5 chefs d’Etats et de gouvernements étaient présents au Forum : le Président de l’Indonésie, le Président du Fiji, le Président du Sri Lanka, le Premier Ministre du Maroc, le Premier Ministre du Tadjikistan.

Plusieurs représentant.es d’Etat étaient également présent.es. La France était représentée par Barbara Pompili en tant qu’envoyée spéciale d’Emmanuel Macron pour le One Water Summit.

Une volonté de renouveau des coopérations et de solidarités sud-sud

Le 10e Forum Mondial de l’Eau a accueilli le « Sommet de l’eau de l’esprit de Bandung », organisé le 21 mai 2024. Le terme « esprit de Bandung » fait référence à la conférence de Bandung tenue en 1955 à Bandung, en Indonésie, qui avait réuni pour la première fois les représentants de vingt-neuf pays africains et asiatiques « non alignés ». La volonté de l’Indonésie, en reprenant cette inspiration, était de conserver l’esprit de la conférence Asie-Afrique de Bandung comme base philosophique afin de promouvoir un renouveau des coopérations et solidarités sud-sud et une émancipation/rééquilibrage de l’omniprésence occidentale dans les processus mondiaux.

Réunissant des chefs d’État, des parties prenantes et des expert.es, le Sommet de l’eau de l’esprit de Bandung s’est articulé autour de cinq axes principaux :

  • l’eau et la paix
  • le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe
  • l’assainissement et l’eau pour tous
  • les finances et la gouvernance
  • la jeunesse

Déclaration ministérielle

Une déclaration ministérielle a été publiée le 21 mai, comme résultat de la conférence ministérielle intergouvernementale qui se tient à l’occasion du Forum. L’écriture de cette déclaration s’est faite au travers d’un processus de négociation préalable à l’évènement (deux réunions à l’UNESCO sous l’impulsion du gouvernement indonésien) et une finalisation en parallèle des 279 sessions publiques du Forum (side events et débats). Celle-ci n’est pas équivalente à une déclaration politique qui pourrait être issue d’un véritable sommet politique représentatif de la communauté internationale, construit sur la base de négociations et donnant lieu à des décisions collectives et engageantes pour faire face à la crise globale de l’eau.

Pour ce qui est de son contenu, la Déclaration ministérielle de Bali se décline en un appel à l’action en seize points reprenant les enjeux principaux et les défis globaux du secteur de l’eau. Néanmoins, les éléments de langage utilisés ne représentent pas d’ambition renouvelée ni d’engagements forts de nature à engendrer des avancées intéressantes pour une future résolution des Nations Unies par exemple.

On peut retenir comme éléments principaux de la déclaration les aspects suivants :

  • la réaffirmation des droits humains à l’eau potable et à l’assainissement
  • La conservation, protection et utilisation durable des ressources en eau, y compris les eaux souterraines
  • La proposition de créer une Journée mondiale des lacs dans le cadre du processus des Nations unies
  • L’encouragement à la mise en place de plans et d’actions nationaux de gestion intégrée des ressources en eau
  • Le renforcement de la capacité des acteurs concernés à accéder à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène pour la santé, l’éducation et le développement.
  • L’interdépendance entre l’eau, l’énergie, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’éradication de la pauvreté et de la faim et les migrations
  • La reconnaissance que l’eau est indispensable au développement humain, à la santé et au bien-être
  • Le développement et le renforcement de la prévention des catastrophes et la réduction des risques
  • L’encouragement de la coopération transfrontalière
  • Le fait de donner les moyens d’agir pour les femmes, enfants, personnes âgées, personnes handicapées, populations autochtones et communautés locales, jeunes, et une mise en avant des savoirs traditionnels, locaux et autochtones.

Malgré tout, certains aspects et enjeux d’importance manquent à cette déclaration :

  • Aucun engagement concret, du fait du faible portage politique des Forums Mondiaux de l’Eau
  • Aucune mention de la création d’un poste d’envoyé.e spécial.e des Nations Unies sur l’eau
  • Faible mention des enjeux de financement
  • Aucune mention faite de la Conférence des Nations Unies prévue en 2026
  • Aucune mention faite à certaines problématiques actuelles, comme la sobriété, l’empreinte eau et plus largement l’empreinte environnementale, le sous-financement et la faible gouvernance du secteur ou la nécessité d’interdire l’utilisation de l’eau comme arme de guerre
  • Aucune mention des enjeux centraux liés à l’amélioration de la gouvernance mondiale et multilatérale du secteur
  • Aucune mention de la place fondamentale des voix de la société civile dans tous processus d’atteinte du droit et, plus généralement, dans les décisions relatives à l’eau.

Enfin, il n’existe pas de liste de pays signataires de la déclaration ministérielle, ni de mécanisme de suivi des engagements des déclarations successivement produites par les Forum ni d’articulation avec la structuration des processus onusiens, dont l’enjeu est pourtant essentiel pour le secteur de l’eau.

Aller plus loin

  • Déclaration ministérielle accessible ici
  • Article d’analyse « The World Water Forum 10 (Bali) Ministerial Declaration: An Analysis« , publié dans The Water Diplomat, par Jean Lapegue (Action contre la Faim, membre du Partenariat Français pour l’Eau), à venir

La place donnée à la société civile

Dans le Forum officiel

Des obstacles à la participation de la société civile

On retiendra de ce 10e Forum les importantes difficultés rencontrées par la société civile pour s’y insérer et être entendue ainsi que la faible volonté du pays d’accueil et du CME pour soutenir la participation de la société civile.

Malgré la mobilisation et les sollicitations répétées du Butterfly Effect, le réseau international des OSC du secteur de l’eau, pour une meilleure inclusion de la société civile dans les espaces thématique,  la participation des OSC et représentant.es de communautés locales, en particulier des pays en développement, s’est heurtée à de nombreux freins : des frais d’inscriptions trop élevés (entre 650 et 800 euros), un mécanisme de soutien financier ouvert seulement aux intervenants et coordinateurs de sessions avec un manque de transparence dans la mise en œuvre de la réduction attribuée (tou.te.s les intervenant.es et coordinateur.rices de sessions n’ont pu en bénéficier), l’absence d’interprétariat, le manque de porte-paroles à l’Ouverture ou dans les segments politiques de haut niveau.

Face à cela, la communauté des OSC s’est néanmoins organisée pour structurer des mobilisations communes et faciliter leur participation. Des réseaux comme l’Effet Papillon, End Water Poverty ou la Coalition Eau ont permis de faciliter la venue de représentant.e.s d’OSC d’Amérique du Sud (Mexique) et d’Afrique de l’Ouest (Sénégal) mais également de communautés autochtones et indigènes (Canada).

Le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits à l’eau et à l’assainissement, Pedro Arrojo a également rencontré des difficultés pour être invité dans le cadre de son mandat onusien. Il aura fallu l’intervention de différents acteurs pour que ce dernier reçoive finalement une lettre d’invitation. A noter que le déplacement de Pedro Arrojo à Bali a été financé par les fonds du People’s Water Forum et non par les organisateurs du FME officiel et que le rapporteur spécial n’a bénéficié d’aucun pass pour accéder aux espaces du Forum. Il n’a été invité à intervenir dans aucun espace de dialogue officiel, mais uniquement dans des sides event organisés sur des Pavillons pays, de l’Espagne et de la France.

D’édition en édition, la Coalition Eau constate que la place de la société civile évolue de façon aléatoire au sein des FME : elle n’est jamais acquise. Ce manque d’inclusivité, pour un espace qui se veut résolument multi-acteurs, affaiblit les résultats et la crédibilité du processus des FME dans son ensemble.

Une participation facilitée de la jeunesse

A l’inverse de la société civile, le Forum a été très ouvert à la jeunesse mondiale avec la mise en place d’un tarif jeune à bas coût, un Espace jeunesse et des participations dans les sessions thématiques et les sessions de haut niveau. Les jeunes ont ainsi pu être bien représentés et mobilisés au travers d’un espace jeunesse avec un programme d’activités dédié avec la présence de 73 jeunes professionnels. Un rapport post-Forum a été publié reprenant les engagements des jeunes.

A l’extérieur du Forum : le People’s Water Forum

Le People’s Water Forum (PWF – Forum alternatif), « plateforme des mouvements mondiaux pour la justice de l’eau », devait avoir lieu du 21 au 23 mai 2024 à Bali, en parallèle du 10ème FME. Cet événement alternatif rassemble habituellement, comme à l’occasion de chaque FME, des militants, des mouvements sociaux, des syndicats, des défenseurs des droits humains, qui se positionnent en opposition au Forum Mondial de l’Eau. Cependant, pour la première fois depuis le lancement des Forums alternatifs de l’eau, cette édition n’a pu voir le jour à Bali. Les organisateurs indonésiens ont été victimes de répression et de menaces de la part des autorités indonésiennes avec comme conséquence l’annulation des événements organisés à l’Indonesian Arts Institute et l’intimidation des organisateurs locaux par la police. Ces actions ont violé les principes des Nations unies pour la mise en œuvre du droit à la liberté académique, en particulier l’autonomie des institutions académiques et la liberté d’association.

En soutien à cette situation anti-démocratique inquiétante, plusieurs partenaires de la Coalition Eau ont rédigé des déclarations sur l’annulation du Forum Alternatif Mondial de l’Eau par les autorités à Bali, dénonçant les intimidations dont ont fait l’objet ses organisateurs, ses participants, et même le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’eau, de la part de la police et de groupes paramilitaires. La Coalition Eau est signataire des déclarations de End Water Poverty et du Water Inegrity Network.

Aller plus loin

  • Communiqué de presse des organisateurs du PWF, accessible ici
  • Statement du Water Integrity Network, accessible ici
  • Statement de End Water Poverty, accessible ici

La mobilisation de la coalition eau

Les objectifs pour ce forum

Pour ce 10e Forum, la Coalition Eau s’est mobilisée, au travers de son Secrétariat et de 6 ONG membres représentées sur place, afin de :

  1. Favoriser et valoriser la participation de la société civile, en facilitant la participation des ONG françaises et partenaires d’Afrique de l’Ouest dans les processus préparatoires et au FME.
  2. Porter les messages des ONG auprès des décideurs et des acteurs du secteur sur la scène internationale.
  3. Connecter et renforcer les partenariats avec les réseaux internationaux de la société civile (Butterfly Effect, Plateforme des OSC Eau et Assainissement au Sénégal (POSCEAS), Alliance d’Afrique francophone pour l’eau et l’assainissement (AAFEA), Partenariat Sanitation and Water for All (SWA), End Water Poverty, Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau…)

Les messages des ONG/OSC

Note de position de la Coalition Eau

En amont du Forum, la Coalition Eau a publié une note de positionnement « Les Forums Mondiaux de l’Eau : qu’en attendre ? ». Celle-ci présente une réflexion sur l’intérêt stratégique des FME, avec un focus sur le Forum de Bali, des recommandations pour renforcer l’impact des FME, et enfin, une présentation du Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME) et sa perception par la Coalition Eau.

Note de position du Butterfly Effect

Le Butterfly Effect a publié un document de positionnement pour le 10e FME dans lequel il rappelle à la communauté internationale ses engagements et appelle à une action urgente pour faire face à la crise de l’eau.

Publication “Leave No One Behind » d’End Water Poverty

End Water Poverty a publié un document de positionnement sur le thème « Leave No One Behind » lancé à l’occasion du FME. Cette note reprend des témoignages de la campagne « Hearing the Unheard » lancée pour la Conférence des NU sur l’eau de mars 2023, avec notamment un témoignage remonté par la Coalition Eau et ses partenaires sur les barrières quotidiennes d’accès à l’eau en Guadeloupe.

A noter que dans la session de synthèse globale du processus thématique du Forum, la publication de End Water Poverty, sur Leave no One Behind, a été citée, ainsi que la campagne « Hearing the Unheard ».

Publication d’une note de plaidoyer multi pays « Rendre effectifs les droits humains à l’eau et à l’assainissement et l’atteinte de l’ODD 6 en Afrique de l’Ouest et du Centre » de l’AAFEA 

Cette note de plaidoyer de l’AAFEA appelle les gouvernements de la région à placer la réalisation des droits humains à l’eau et à l’assainissement au cœur de leurs politiques publiques et de leurs agendas de développement. Pour cela, l’AAFEA articule ses messages autour de 3 axes :

  1. Formaliser, sur le plan juridique et politique, les droits humains à l’eau et à l’assainissement,
  2. Allouer des financements adaptés, suffisants, répondant aux besoins réels et transparents,
  3. Assurer une bonne gouvernance du secteur, intégrant la participation citoyenne et la redevabilité.

Organisation de sessions et de sides event

La Coalition, ses membres et ses partenaires ont organisé plusieurs sessions officielles sur des thématiques d’expertise des ONG :

  • Session thématique T2C1 « Policies and approaches to implement the human right to safe water for the most vulnerable »
  • Session thématique T2C2 « Realizing SDG6 in fragile and humanitarian contexts« , organisé par Solidarités International et la Fondation Véolia, le 23 mai
  • Session thématique T1C3 Session « Revitalization of existing irrigated areas to be water-wise and climate smart« , organisé par le SIF et la FAO, le 23 mai
  • Session thématique T4D2 « Every Word Counts: The role avec marginalized people in water policy making”, organisé le Butterfly Effect et le Secrétariat International de l’Eau, le 23 mai
Plusieurs sides event ont été également organisés sur le Pavillon France par le secrétariat et les ONG de la Coalition Eau :
  • Side event « One Water Summit : Dialogue entre la société civile française et kazakhstanaise »
  • Side event « Droits humains à l’eau et à l’assainissement : le pouvoir de la société civile pour influencer les politiques publiques »
  • Side event « De Dakar et New York à Bali : Les défis mondiaux de l’eau à venir » organisé par le Butterfly Effect
  • Side-Event « Gouvernance de l’eau et genre : vers une gestion féministe et intégrée des ressources en eau », organisé le 22 mai sur le Pavillon France par le SIF et le PFE
  • Side-Event « Groundwater monitoring and health indicators », organisé le 22 mai par ACF sur le Pavillon France
  • Side-Event « The WASH Roadmap : focus sur l’initiative 8 plaidoyer et financement (call to action)», organisé par ACF et le PFE, le 22 mai sur le Pavillon France
  • Side-Event « L’impact des déchets sur l’eau et la santé en temps de crise : défis et recommandations », organisé par le SIF, le Partenariat Français pour les Déchets et ACF, le 24 mai sur le Pavillon France
  • Side-Event « La société civile alliée pour un renforcement de la gouvernance de l’eau », organisé par le Butterfly Effect et le Secrétariat International pour l’Eau, le 24 mai sur le Pavillon France

Aller plus loin

  • Tous les replay des sides events organisés sur le Stand France sont accessibles ici
  • La programmation de l’espace France accessible ici 

Conclusions et perspectives

Les FME représentent, à chaque édition, une opportunité d’accéder à une arène riche pour des échanges multi-acteurs et une vitrine sur les enjeux de l’eau et de l’assainissement. Ils constituent aussi un espace utile pour se voir, se rencontrer, valoriser l’action de son organisation, développer les activités avec les partenaires, créer des opportunités, réseauter…

Néanmoins, cette 10e édition du FME à Bali aura marqué par les obstacles à la mobilisation de la société civile :

  • Les difficultés particulièrement fortes rencontrées par la société civile pour s’y insérer
  • Les atteintes portées au droit de réunion et d’association des organisations du PWF, en marge du Forum
  • L’absence de réaction ou de soutien de la part du Conseil Mondial de l’Eau

Par ailleurs, si cette 10e édition était très bien organisée par le pays d’accueil, les résultats et retombées du FME restent nettement en deçà des attentes et ne répondent pas aux défis et enjeux actuels du secteur de l’eau.

Ce FME est finalement venu confirmer à nouveau que les Nations Unies sont bien l’espace légitime pour organiser la gouvernance mondiale de l’eau au travers de véritables sommets politiques intergouvernementaux sur l’eau.

Pour la société civile, la prochaine conférence des NU sur l’eau prévue en 2026 sera une opportunité de plaidoyer au niveau international et national, afin de préparer les engagements individuels des Etats, pour une plus forte mobilisation en matière de gouvernance mondiale de l’eau et d’amélioration du cadre multilatéral du secteur, mais aussi pour une accélération vers la mise en œuvre des ODD dans les pays. 

Les recommandations de la Coalition Eau pour une meilleure inclusion des ONG dans les espaces internationaux

Qu’il s’agisse des FME ou des Conférences onusiennes, face aux difficultés rencontrées par la société civile pour s’insérer et pour être entendue dans les processus internationaux, il est nécessaire de :

  • Mettre en place un processus préparatoire transparent et participatif, permettant d’inclure la société civile de toute mouvance et des différentes régions
  • Mettre en place un événement spécifique pour la société civile en préparation de la conférence de 2026
  • Mettre en place un mécanisme de prise en charge financière des déplacements, avec des critères transparents et un équilibre géographique, pour la conférence et sa préparation
  • Dédier des moyens humains aux liens avec la société civile et entretenir une communication régulière
  • S’appuyer sur les réseaux d’ONG/OSC existants; favoriser les liens entre les mouvements OSC et les mouvements jeunesse, ainsi que les liens entre mouvements OSC du secteur et groupes traditionnellement représentés à l’ONU
  • Intégrer des représentants OSC dans les délégations pays
  • Prendre en compte les propositions et faciliter la représentation de porte-paroles d’ONG/OSC dans les panels de haut niveau et l’ensemble des espaces mis en place
  • Encourager de nouvelles formes de participation spontanées en dehors des cadres institutionnalisés

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